• Après les pesticides et les OGM, un nouveau scandale en matière de produit chimique toxique dans l'industrie alimentaire a été révélé. Soupçonné d'être dangereux pour notre santé, le Bisphénol A est présent dans de nombreux objets de notre quotidien.

     

    Omniprésent dans notre quotidien

    Depuis 50 ans, le bisphénol A (BPA) sert à la fabrication du polycarbonate, un plastique rigide, transparent et très résistant. 3 milliards de kilos sont produits par an, à travers notamment les récipients alimentaires tels que les bouteilles recyclables, les boites de stockage de nourriture et les biberons. Il est aussi utilisé pour tapisser les boites de conserve et les canettes de boisson.

     

    Le BPA est donc omniprésent, dans les conserves et les plastiques alimentaires mais on le retrouve également dans les cartes bleues et dans les papiers thermiques, c'est-à-dire dans les tickets de caisse !

     

    Ainsi, pratiquement tous les habitants des pays industrialisés en ingèrent quotidiennement à leur insu, il est présent dans les urines de 95 % de la population occidentale.

     

    Le scandale des biberons

    Début des années 2000, des chercheurs découvrent que le BPA est capable de s'extraire de ces plastiques et résines pour venir « polluer » les aliments ou boissons avec lesquels il est en contact. De plus, ce phénomène est plus important sous l'effet de la chaleur, la substance toxique « migre » du contenant vers le contenu, du biberon vers le lait, par exemple.

     

    D'autre part, ils mettent en garde sur les effets, même à très faible dose, de ce perturbateur endocrinien. Il favorise certaines pathologies, telles que l'asthme, le diabète, l'obésité, la fertilité, le cancer du sein et de la prostate, les maladies cardiaques... la liste n'étant pas exhaustive !

     

    Le bisphénol A imite les œstrogènes (les hormones sexuelles féminines). Il est donc capable de perturber le système hormonal du corps humain. Une propriété qu'il a en commun avec plusieurs centaines de polluants, les perturbateurs endocriniens, présents dans les produits de consommation courante, comme les cosmétiques, par exemple. Il pourrait menacer la survie de l'espèce humaine en raison notamment de son impact sur la fertilité.

     

    En 2011, l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a jugé qu'il était impératif de remplacer ce produit dont de nombreuses études ont montré les dangers pour la santé. Il est désormais interdit dans la production des biberons et dans les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans depuis mars 2011.

     

    La loi laisse aux industriels jusqu'au 1er juillet 2015 pour bannir définitivement le bisphénol A de tous les contenants alimentaires

     

    La traque au bisphénol A

    Pour ne pas subir les effets toxique du BPA, il suffit de changer quelques unes de vos habitudes :

     

    • Préférer le verre : lorsque vous faites vos courses, choisissez des contenants en verre ou optez pour du surgelé. Pour les boissons, idem, oubliez les canettes ! Elles sont certes, pratique, mais elles sont dangereuses.

     

    • Ne jetez plus vos bocaux vides de confiture, de cornichons ou de moutarde, gardez les pour conserver vos aliments.

     

    • Pour réchauffer au micro-onde, utilisez un plat en verre pour éviter la migration du BPA vers les aliments.

     

    Bon à savoir : si vous souhaitez savoir si les boites plastiques que vous avez déjà à la maison sont sans risques, regarder le triangle de recyclage. Les chiffres allant de 1 à 6 signifient qu'il n'y a pas de BPA tandis que les chiffres 3, 7 ou la mention PC, montrent le contraire. Hélas, les fabricants ne sont pas obligés d'apposer ce sigle, son absence ne veut donc pas dire qu'il n'y a pas de BPA.

    Dans le temps ,celui de mon enfance, les bouteilles étaient consignées , ce qui me permettait de me faire une bonne tirelire !

    Je déplore que cela n'a pas continué ,  c'était très écologique et lucratif !


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  • Quelle est la cuisson idéale pour la santé et obtenir les meilleurs goûts ?

     

    Telle est une des questions fréquemment posées lors de mes conférences au grand public. Je sais bien que mes réponses sont incomplètes, car je ne possède pas la technique sur le bout des doigts. Aussi ai-je demandé à mon épouse de répondre à cette importante question.

    En effet, trop cuire ou mal cuire les aliments, c’est détériorer leurs qualités nutritionnelles et c’est aussi perturber leur digestion et leur absorption par notre tube digestif. 

    Christine Bouguet-Joyeux a publié deux livres qui abordent concrètement ce sujet : « Le Guide pratique de Gastronomie familiale – l’Art et le plaisir pour la Santé » et « Tout à la vapeur douce – 100 nouvelles recettes ». 

    Elle publie début septembre un livre qu’elle a totalement illustré pour les enfants de 4 à 12 ans : « Je cuisine en chantant pour ma Santé », qui sera accompagné de chansons et comptines à chanter en famille. 

    Je la remercie chaleureusement de son aide si précieuse, une des raisons de ma grande forme physique et psychique.

    Professeur Joyeux.

     

    Que peut-on attendre de la cuisson idéale ?

    La cuisson idéale est sans aucun doute la cuisson à la vapeur douce, inférieure à 95/97°C. Elle réunit beaucoup d’avantages méconnus, tout en se faisant cataloguer comme « fade » ou « bouillie », ce qu’elle n’est évidemment pas. 

    C’est le seul mode de cuisson qui respecte l’identité de l’aliment. 

    C’est une cuisson efficace, rapide, protectrice, et qui nettoie les aliments de tous les toxiques, additifs et métaux lourds dûs aux modes de culture, à l’environnement, et aux techniques industrielles de préparation alimentaire. 

    On peut tout cuire à la vapeur douce : légumes, légumineuses, céréales, viandes, poissons, pain, gâteaux… sauf les fruits qu’on doit toujours consommer frais sans cuisson. 

    Mais il faut être attentif aux temps de cuisson car plus la durée s’allonge, plus la présence des vitamines diminue et plus les bons nutriments se dégradent. Une bonne cuisson est une cuisson courte, contrairement à la « chaîne du chaud ». Si vous conservez un aliment à 63°C seulement mais pendant des heures, la plupart des nutriments auront été détruits. 

    L’identité de l’aliment, c'est sa couleur, son odeur, son goût et sa texture

    La couleur des vitamines, l’odeur des molécules aromatiques, la saveur des sels minéraux et la texture des fibres sont le reflet des qualités nutritionnelles des aliments. Ces qualités doivent rester les plus naturelles possible pour nous nourrir correctement et être bien assimilées. Elles ne doivent donc pas être dégradées par la cuisson. 

    Attention aux excès de cuisson

    Un excès de cuisson change très vite les glucides complexes en sucres « rapides ». Il dégrade les acides gras ou les transforme chimiquement en molécules complexes. Quant aux protéines, elles se débobinent en acides aminés formateurs de sucre (on dit gluco-formateurs) qui constituent ce que j’appelle des sucres cachés

    Tous ces nutriments transformés perturbent la digestion et le transit intestinal, ouvrent la voie aux dérèglements digestifs et, à long terme, aux maladies du métabolisme, tout en réduisant les défenses immunitaires. Plus grave est l’engrenage à long terme : ainsi plus on cuit, moins on supporte les crudités et les fruits frais, qui seuls peuvent rendre la santé à notre intestin malmené. 

    Le « cuit-vapeur » révèle les plus grandes qualités de l’aliment à cuire

    La vapeur douce, obtenue dans une sorte de couscoussier à un seul étage, avec grille à larges trous et couvercle bombé, et que l’on remplit largement d’eau, va dès l’ébullition environner l’aliment, pénétrer à l’intérieur, le faire transpirer et évacuer les toxiques allergènes, et le cuire très rapidement. 

    Le meilleur instrument de cuisson à la vapeur douce, qui répond à ces caractéristiques, a été mis au point par André Cocard dans les années 80 sur le modèle des appareils de cuisson asiatiques ou sud méditerranéens ; il l’a nommé Vapok. J’ai bien connu cet homme, champion de brevets en tout genre, qui a travaillé près d’un an au laboratoire. Il venait souvent chez nous, m’a très vite convaincue et beaucoup appris. 

    Actuellement, deux cuit-vapeur de ce type et très performants sont disponibles sur le marché, leVitaliseur et le nouveau Vapok, et a été plus répandu depuis sous le nom de vitaliseur. 

    Pour un maximum d’efficacité, il faut, à la manière chinoise, couper légumes ou viandes en petits morceaux, les étaler dans le tamis, couvrir, remuer, couvrir, et les enlever dès qu’ils sont juste cuits, craquants "al dente" : cinq minutes suffisent. La cuisson se termine par accumulation de chaleur interne alors que les aliments sont déjà sortis du cuit-vapeur et en cours d’assaisonnement. 

    L’équation température-durée

    Il est très important de respecter l’équation température-durée pour les temps de cuisson. On peut cuire la plupart des aliments en cinq minutes, légumes, viandes et volailles coupées, légumineuses trempées depuis la veille (ce qui lance la germination et les enrichit en vitamines et phytohormones). 

    Par contre, les céréales et les grains assimilés sont à mettre dans un bol en inox avec de l’eau : pour un volume de riz complet ou de sarrasin, il faut un volume et demi d’eau ; pour un volume de quinoa (que l’on doit rincer trois fois pour enlever les substances allergisantes) , un volume trois-quarts d’eau ; pour un volume de millet, deux volumes d’eau ; la durée est de 20 à 25 minutes selon la quantité, dans le tamis du cuit-vapeur avec le couvercle. Le résultat est étonnant, le riz ne colle pas et les grains sont parfaits et uniformément cuits, même pour du riz complet. 

    Pour le poisson, il faut réduire l’ébullition au minimum, et le sortir dès qu’il blanchit et commence à se fractionner. 

    Pain ou gâteaux cuiront en vingt à trente minutes selon volume, avec un maximum de moelleux, de légèreté et de digestibilité, surtout si vous remplacez le beurre par de l’huile d’olive douce, et utilisez des farines peu chargées en gluten…

     

     

    A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confronté au jargon incompréhensible des listes d’ingrédients. Voici la liste des ingrédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses :

    Lien cliquable :  ICI

    Ce tableau est issu du guide de survie au supermarché publié dans le numéro du mois de décembre d'Alternatif Bien-Être que vous recevez immédiatement lorsque vous vous abonnez à l'essai. 

     

    Le résultat final est très convaincant, tous les parfums préservés et révélés se fondent au moment où les différents ingrédients sont réunis et assaisonnés avec herbes, sel gris et huile d’olive, et épices à votre goût, dans une cocotte ou un plat.

    On ne recuit pas, on mélange, on couvre et on laisse fondre cinq minutes avant de servir.

    Les saveurs sont plus fines et délicates, il s’agit d’une véritable gastronomie qui stimule et restaure les sensations, n’alourdit pas la digestion, et rend à la fois le plaisir de créer des plats savoureux et magnifiques de couleurs naturelles, et celui de déguster avec un palais des saveurs retrouvé ! 

    Je vous souhaite un très bon appétit, et une bonne santé ! 

    Christine Bouguet-Joyeux 


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