• Armes chimiques, ce que les médias ne disent pas !

     

     

    SNI_armes-chimiques

     

    Document de 2013 que je reprend de mon ancien blog,                                                               toujours valable dans son fond, à vous de l'apprécier !

    François Hollande et Barack Obama veulent déclencher la guerre pour « punir » le président de la Syrie, Bachar el-Assad, qui a tué de nombreuses personnes avec du gaz sarin, un horrible poison.

     

    Mais les médias n’expliquent pas assez, à mon avis, que le sarin n’est qu’une catégorie particulière de composés organophosphorés, ceux-là même qui sont utilisés continuellement, et dans le monde entier, comme pesticides.

    Le Roundup, le malathion (antiparasitaire très utilisé en Chine, ex-URSS et aux USA, interdit depuis 2007 dans l’Union Européenne) et le Phosmet

    (utilisé sur les pommiers), par exemple, sont des composés organophosphorés.

    Pourquoi les organosphosphorés sont si efficaces pour tuer

    Les pesticides organophosphorés agissent comme le sarin :                                                                 ils bloquent le cerveau.

    Lorsque votre cerveau cesse de fonctionner, votre cœur continue à battre provisoirement, car les cellules du cœur sont autonomes, mais vous perdez connaissance (coma) et, surtout,

    votre respiration s’arrête, ce qui entraîne l’asphyxie et la mort.

    Les composés organophosphorés produisent cet effet en empêchant vos neurones de communiquer entre eux.

    Vos neurones sont les cellules de votre cerveau.

    Ils communiquent entre eux grâce à des produits chimiques appelés « neurotransmetteurs ».

    L’un des plus importants de ces neurotransmetteurs est l’acétylcholine.

    Sans acétylcholine, les neurones ne peuvent plus se parler :                                                               vous ne pouvez plus penser, votre cerveau ne peut plus donner aucun ordre à votre organisme.

    Or, les composés organophosphorés bloquent la fabrication de l’acétylcholine.

    Il suffit qu’une très faible dose entre dans votre organisme pour que vos neurones soient privés d’acétylcholine, ce qui bloque votre cerveau, et vous tue.

    L’importance de bien laver ses fruits et légumes

    Vous ne mourrez pas en avalant des résidus de pesticides organophosphorés sur les fruits et légumes que vous aurez oublié de laver, mais ils peuvent malgré tout perturber votre organisme.

     

    Une étude américaine s’est fondée sur 1 139 enfants des États-Unis, âgés de 8 à 15 ans, suivis dans le cadre d’une étude épidémiologique nationale (National Health and Nutrition Examination Survey) et dont 119 répondaient aux critères de définition du syndrome.

    Elle a conclu que les enfants exposés à des concentrations importantes de pesticides organophosphorés via les fruits et légumes souffrent plus souvent de troubles de déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H). 

    Une étude de 2010 a montré que chaque augmentation d’un facteur 10 de la concentration urinaire de métabolites organophosphorés était associée à une augmentation de 55 % à 72 % des risques d’apparition du TDA/H chez l’enfant.

    Les pesticides ont encore d’autres effets délétères sur le cerveau :                                          d’après une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), ils augmentent aussi le risque de développer la maladie de Parkinson

    Il est donc absolument capital, lorsque vos fruits et légumes ne sont pas bio, de bien les laver avant de les manger, surtout si vous les mangez crus et/ou avec la peau, si possible avec une brosse à légume dont vous vous équiperez spécialement à cet effet.

    Une découverte issue de la recherche sur les armes chimiques

    Les pesticides organophosphorés sont le fruit des recherches sur les gaz de combat entamées lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Ils ont remplacé, dans les années 70, les organochlorés, dont le chef de file était le DDT.

    Voir ce Pdf : 

     expertises-collectives/synthese-pesticides-effets-sur-la-sante

     

    La plupart des armes chimiques aujourd’hui sont des organophosphorés.

    L’objectif ultime d’un régime belliqueux, en effet, est de trouver un produit aux effets immédiats, définitifs, et assez puissant pour tuer des dizaines de milliers, et si possible des centaines de milliers de personnes d’un coup.

    Comprenez, les gaz utilisés durant la Première Guerre Mondiale (chlore et gaz moutarde, qui brûlaient les yeux et les poumons) parvenaient rarement à faire plus de quelques milliers de morts d’un coup, ce qui était loin d’être suffisant au goût des dirigeants politiques et militaires.

    C’est en 1939 que des chercheurs allemands trouvèrent enfin la solution « miracle », avec le sarin.

    Les inventeurs, de la firme chimique IG Farben, en furent si fiers qu’ils baptisèrent ce gaz d’après les lettres de leurs noms, afin d’être sûrs de rester dans l’histoire (Gerhard Schrader, Ambros, Rüdiger et Van der LINde).

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, le sarin est inodore, incolore et volatile, et capable de traverser la peau.

     Vous ne voyez rien, vous ne sentez rien, mais il suffit que quelques molécules vous touchent ou entrent dans vos poumons (une concentration de 10 parties par milliard est déjà fatale) et vous êtes mort.

    Diffusé dans les rues d’une ville ou dans un métro, alors que personne ne se doute de rien, le sarin provoque une scène cauchemardesque où tous les passants, jeunes et vieux, grands et petits, s’effondrent paralysés puis meurent d’asphyxie (le cerveau arrêtant de fonctionner), sans que quiconque assistant à la scène puisse comprendre ce qui se passe ni réagir.

     

    Il s’agit donc véritablement de l’arme de l’Apocalypse, au même titre pratiquement que l’arme nucléaire, ce qui l’a fait classer par l’ONU dans la catégorie des armes de destructions massives (résolution 687).

    A ce titre, sa production et sa conservation sont interdites depuis 1993.

    Malheureusement, l’actualité toute récente a montré que ce beau rêve de la disparition des armes de destructions massives n’était pas pour demain.

    Pour une JUSTICE ENVIRONNEMENTALE et CLIMATIQUE !

    signez la pétition : LIEN

     

    Mes sources : Maryse F. Bouchard, David C. Bellinger, Robert O. Wright & Marc G. Weisskopf ; Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder and Urinary Metabolites of Organophosphate Pesticides : Revue Pediatrics (online 17 mai 2010) Vol. 125 No. 6 June 2010, pp. e1270-e1277

     

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