• Entre vie et trépas ou se situe la frontière ?

     

     

    Entre vie et trépas : où se situe la frontière ?

     

    Où se situe exactement la frontière entre la vie et la mort ?

    Comment pourrait-on la définir avec précision ?.

    Derrière ces questions se pose également la problème de l'acharnement thérapeutique lorsqu'un patient est en état de mort cérébrale.

    Comme le titre de documentaire l'évoque brièvement, la médecine se trouve actuellement aux frontières de la vie.

    Dans l'attente d'une opération à cœur ouvert, un patient nous parlera de ses angoisses et de ses interrogations vis à vis de la mort clinique.

    En effet, son cœur cessera de battre pendant une bonne partie de l'opération chirurgicale qui a pour but «de changer» ses artères...

    Ce qui signifie que le chirurgien et ses assistants jouent volontairement avec la mort, au moins pendant le temps de cette opération qui est prévue pour une durée minimale de deux heures !.

    Autre lieu, autre événement en rapport direct avec ce fil ténu qui se situe entre la vie et la mort. Un certain Bill Bondar vient d'être victime d'un malaise cardiaque.

    En théorie, lui aussi est cliniquement mort...mais il va être ranimé par les secours à l'aide d'un défibrillateur. Pour un médecin spécialisé dans l'étude de la mort, celle-ci n'est qu'un processus et pas un état instantané et irréversible.

    Un processus contre lequel la médecine peut et doit engager une course contre la montre.

    Bill Bondar devra aussi sa survie à de nouvelles techniques médicales surprenantes comme l'utilisation d'une couverture qui fera baisser artificiellement sa température corporelle.

    Pourquoi le froid permet-il ce prodige ?

    Pour le savoir, nous rencontrerons un expert en cryogénie de cellules (Leonard Hayflick).

    Son exposé sera assez convaincant, mais il sera poussé bien plus loin pour comprendre le fonctionnement des cellules qui réagissent de manière très violente à un trop fort apport d'oxygène.

    Par la suite, ce sont les causes de décès qui seront passées à la loupe.

    Nous comprendrons plus facilement les réactions du corps suivant qu'il est exposé à la noyade, l'hémorragie, l'inhalation de monoxyde de carbone ou encore l'électrocution.

    Nous suivrons aussi les premiers pas de médecins urgentistes qui s'exercent à l'aide d'un mannequins.

    Nous remonterons à une sorte d'âge de pierre de la médecine, à une époque où l'on pouvait encore être enterré vivant par mégarde...ce qui a entraîné la création de morgues !.

    Le travail du neurochirurgien Paul Vespa nous sera aussi présenté.

    C'est un travail relativement ingrat qui consiste à différencier le patient dans le comas de celui qui se trouve en état de mort cérébrale.

    Aujourd'hui, pour savoir si un patient est encore en vie ou pas, ce n'est plus l'arrêt du cœur qui est considéré comme «preuve» physiologique de la mort, mais plutôt l'état de l'activité cérébrale.

    D'autres définitions de la mort sont aussi possibles, même pour la médecine.

    Par exemple, l'état végétatif ne rime pas avec état de mort cérébrale mais il représente quand même une absence de conscience totale du patient.

    C'est ce que l'on appelle «le comas végétatif permanent», qui pose un problème d'ordre éthique : peut-on considérer le patient comme mort ? Pour beaucoup de médecins, c'est le cas, ce qui pose inévitablement la question de l'euthanasie.

    Que devient l'esprit après la mort ? Le témoignage d'une rescapée d'un accident de la route (Michaela Roser) est plutôt troublant.

    Il vient appuyer les nombreux récits d'expériences de mort imminentes (EMI ou NDE pour Near-Death Expérience) vécues dans le monde entier.

    En 1907, une expérience étrange menée par un médecin (que d'aucun qualifierait de fou) a permis d'estimer que le poids de l'âme était précisément de vingt et un grammes.

    Nous verrons aussi que l'aéronautique a été d'un grand secours pour tenter de percer les mystères de «ces lumières vives» qui apparaissent aux personnes qui sont «en transit vers la mort».

    Ces expériences en centrifugeuses tendent plutôt à prouver que c'est le cerveau qui génère ces images en réaction à un stress intense.

    Malheureusement, toutes les fonctions du cerveau ne sont pas encore totalement explorées de nos jours, ce qui laisse encore une marge de manœuvre énorme pour la science.

    Les progrès de la science nous permettront-ils de déterminer ce qui se passe précisément peu de temps avant la mort ?

     

    On ne meurt pas vraiment, on me l'a montré !

     

    « Cuisiner à la vapeur, c'est meilleur pour notre santéLes dattes et leurs bienfaits »

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